Rigobert Ndjeng NDJENG (1927 – 2011) appartient à la génération des premiers peintres du Cameroun à s’exprimer sur toile et sur papier. Comme beaucoup de ses pairs, son talent est découvert au hasard d’une rencontre avec un administrateur colonial. En 1940.
Contraint de quitter les bancs en fin de cycle primaire (CM2), il embrasse, en 1944, la carrière d’artiste peintre.

A l’exception d’une formation au dessin et à l’illustration lors d’un atelier en 1962, Rigobert Djeng est totalement autodidacte.

Au début de sa vocation, l’iconographie religieuse est extrêmement présente. Très vite, il reproduit des paysages, des scènes de la vie quotidienne et réalise des portraits reconstitués par son imagination, dans une écrite très réaliste. Tout observateur de ce travail a aujourd’hui une impression de « déjà vu ». Mais il faut toujours garder à l’esprit que Rigobert Ndjeng est un précurseur. Beaucoup de peintres l’ont copié, au point de banaliser ses représentations.

Les titres des œuvres sont ceux imaginés et orthographiés par l’artiste lui- même.
Les pièces de cette exposition, dont la plus ancienne est datée de 1959, ont été rassemblées par sa fille Edwige Ngo Njeng, la seule qui ait hérité du virus de la peinture.

Un grand nombre de ses travaux se trouvent à l’étranger chez des collectionneurs qui ont acquis ses œuvres dans les multiples pays où il a exposé.

Sa carrière aura duré 67 ans, puisqu’il a travaillé jusqu’en 2011, année de son décès.