Laure Poinsot, née à Paris (France) en 1964, est réalisatrice de films documentaires. Après avoir d’abord étudié le management européen, le droit et l’économie de la communication audiovisuelle, elle se réoriente vers l’histoire de l’art, puis vers la conception et réalisation audiovisuelle.
Elle travaille d’abord comme consultante en audiovisuel pour l’ONG Worldview Foundation, à Dacca (Bangladesh) en 1989-1990 ; puis comme responsable vente et coproduction pour Reiner Moritz Associates, une maison de production de films sur la musique, la danse, l’art, à Londres (Royaume-Uni) de 1990 à 1994. Elle réalise ensuite ses propres documentaires, à Pondichéry, en Inde, dans la trajectoire singulière d’une Française devenue «déesse» ; en Afrique du Sud, au cœur d’une mine de diamants restituées aux populations ségrégées à la fin de l’apartheid ; aux États-Unis, au sein des traditions ancestrales des cavaliers indiens Nez-Percés. Une trentaine de films naissent ainsi, diffusés sur les principales chaînes de télévision françaises : Canal +, France 2, France 3, France 5, Planète, Public-Sénat.
Laure Poinsot a soif de voyages au long cours, mais aussi des mystères de l’art. Elle est captivée par les artistes, ces chercheurs insatiables de la forme et de l’esprit. Elle réalise plusieurs documentaires sur la danse et les arts plastiques, ainsi que des captations de performances artistiques. Pendant plusieurs années, elle a collaboré avec doual’art, pour lesquels elle réalise, Douala Métamorphoses, un documentaire sur la triennale d’art public SUD2013. Elle a aussi collaboré avec l’artiste camerounaise Justine Gaga, lauréate de la Biennale de Dakar 2014, sur Douala Dream, une installation autour des rêves des jeunes de Douala.
Depuis quelques années, Laure Poinsot s’aventure également du côté de nouveaux formats vidéo. Elle a réalisé un web-documentaire sur la ville de Johannesburg, un reality show avec des entrepreneurs camerounais, un projet de vidéo-théâtre sur la jeunesse de la banlieue de Paris et de Dakar. Entre nécessité de formatage pour les chaînes de télévision et recherches personnelles, elle explore les frontières qui séparent efficacité de communication et innovation en matière d’image et de son.

Laure Poinsot, born in Paris (France) in 1964, is a documentary film director. After initially studying European management, law and economics of audiovisual communication, she redirected to focus on history of art, and then toward design and audiovisual production.
She first worked as audiovisual consultant for the NGO Worldview Foundation, in Dhaka (Bangladesh) in 1989–1990; then as a sales and co-production manager for Reiner Moritz Associates, a production company for films about music, dance, art, in London (United Kingdom) from 1990 to 1994. She then directed her own documentaries in Pondicherry, India, in the unique story of a French woman who becomes a ‘goddess’; in South Africa, at the heart of a diamond mine returned to segregated populations at the end of apartheid; in the United States, about the traditions of Nez Perce Indian riders. About thirty films have thus been born, broadcast on the main French television channels: Canal+, France 2, France 3, France 5, Planète, Public-Sénat.
Laure Poinsot hungers for long-term travel but also for the mysteries of art. She is captivated by artists, these insatiable researchers of form and spirit. She has made several documentaries on dance and visual arts, as well as recordings of artistic performances. For several years, she has worked with doual’art, for which she made Douala Métamorphoses, a documentary about the triennial of public art SUD2013. She has also collaborated with Cameroonian artist Justine Gaga, winner of the Dakar Biennale 2014, on Douala Dream, an installation about the dreams of Douala’s young people.
In recent years, Laure Poinsot has also ventured toward new video formats. She did a web-documentary on the city of Johannesburg, a reality show with Cameroonian entrepreneurs, a video-theater project on youth in the suburbs of Paris and Dakar. Between the need for formatting for television channels and personal research, she explores the boundaries between effectiveness of communication and innovation in terms of image and sound.