By Malika Ouedraogo

A l’origine l’idée de faire passer des messages de l’« autre côté ». Le seul horizon, quand on est debout, face au Consulat de France de Douala, ce sont les barbelés.

Aucune action artistique n’est possible autour de ce non-lieu ultra surveillé.

Les règles internationales interdisent de hisser des drapeaux salis ou déchirés. Mais il y a parfois des images qu’on voudrait voir déchirées.

Des lignes de barbelés peintes, puis brisées au moment du lever de drapeau. Des barrières agressives qui laissent passer les profits, mais empêchent les Hommes de franchir les Etats.

Cette image naissante d’une fenêtre dans les clôtures formera un étendard visible même de derrière les murs.

Malika Ouedraogo

Décembre 2009

Flag’Art est une cimaise installée au-dessus du fronton d’entrée de L’Espace doual’art. Ce dispositif (mât culminant à 9 m du sol) est destiné à accueillir périodiquement un drapeau d’artiste.