Pascale Marthine Tayou est un plasticien né à Nkongsamba (Cameroun) en 1966. Il vit et travaille en Belgique.

Dès le début de sa carrière, Pascale Marthine Tayou ajoute un “e” à ses deux prénoms, pour leur donner une terminaison féminine, se distançant ainsi avec ironie de l’importance de la paternité artistique et de l’assignation masculin/féminin. Il en va de même pour toute réduction à une origine géographique ou culturelle spécifique. En ce sens, ses œuvres ne se contentent pas de servir de médiateur entre des cultures, ou d’établir d’ambivalentes relations entre l’homme et la nature, mais elles sont également élaborées avec la conscience de leur statut de constructions sociales, culturelles ou politiques. Son travail est délibérément mobile, hétérogène et échappe aux schémas préétablis. Il se caractérise par sa variabilité, puisqu’il refuse de s’en tenir à un unique médium ou à un ensemble particulier de problèmes. Ses thèmes peuvent donc être multiples, mais prennent tous pour point de départ l’artiste lui-même, en tant que personne. Il est toujours intimement lié à l’idée de voyage et de la prise de contact avec ce qui est autre que soi, tout en étant spontané au point de paraître presque désinvolte. Les objets, sculptures, installations, dessins et vidéos produits par Tayou ont tous une caractéristique commune : ils se concentrent sur un individu évoluant à travers le monde et explorant le problème du village global. C’est dans ce contexte qu’il négocie ses origines africaines et les attentes qui en découlent.

Tayou est connu d’un large public international depuis le début des années 90. Sa carrière a pris une plus grande ampleur encore depuis sa participation à la Documenta 11 de Cassel (Allemagne, 2002) et à la Biennale de Venise (Italie, 2005 et 2009). Il a également exposé à la Triennale de Turin (Italie, 2008), à la Tate Modern de Londres (Royaume-Uni, 2009), à la Biennale de Gwangju (Corée du Sud, 1997 et 1999), ainsi qu’à Santa Fe (États-Unis, 1997), Sydney (Australie, 1997), La Havane (Cuba, 1997 et 2006), Liverpool (Royaume-Uni, 1999), Berlin (Allemagne, 2001), São Paulo (Brésil, 2002), Munster (France, 2003), Istanbul (Turquie, 2003) et Lyon (France, 2000 et 2005). Son travail a été accueilli dans des musées comme le MACRO (Rome, Italie, 2004 et 2013), le S.M.A.K. (Gand, Belgique, 2004), MARTa Herford (Herford, Allemagne, 2005), Milton Keynes Gallery (Milton Keynes, Royaume-Uni, 2007), Malmö Konsthall (Malmö, Suède, 2010), Mudam (Luxembourg, 2011), La Villette (Paris, France, 2012), KUB (Bregenz, Autriche, 2014), Fowler Museum (Los Angeles, USA, 2014), la Serpentine Sackler Gallery (London, Angleterre, 2015), Bozar (Bruxelles, Londres, 2015), le Musée de l’Homme (Paris, 2015) et le CAC Malaga (Espagne, 2015).

Contact : externetayou@pascalemarthinetayou.com

Site internet

Pascale Marthine Tayou has been known to a broad international public since the beginning of the 1990’s and his participation in Documenta 11 (2002) in Kassel and at the Venice Biennale (2005 and 2009).
His work is characterized by its variability, since he confines himself in his artistic work neither to one medium nor to a particular set of issues. While his themes may be various, they all use the artist himself as a person as their point of departure. Already at the very outset of his career, Pascale Marthine Tayou added an “e” to his first and middle name to give them a feminine ending, thus distancing himself ironically from the importance of artistic authorship and male/female ascriptions.
This holds for any reduction to a specific geographical or cultural origin as well. His works not only mediate in this sense between cultures, or set man and nature in ambivalent relations to each other, but are produced in the knowledge that they are social, cultural, or political constructions. His work is deliberately mobile, elusive of pre-established schema, heterogeneous. It is always closely linked to the idea of travel and of coming into contact with what is other to self, and is so spontaneous that it almost seems casual. The objects, sculptures, installations, drawings and videos produced by Tayou have a recurrent feature in common: they dwell upon an individual moving through the world and exploring the issue of the global village.
And it is in this context that Tayou negociates his African origins – he was born in Nkongsamba, Cameroon, in 1966 – and related expectations.
Tayou contributed to a number of major international exhibitions and art events, such as Documenta 11 (2002), Triennial of Turin (2008), Tate Modern (2009), the Biennials of Kwangju (1997 and 1999), Santa Fe (1997), Sydney (1997), La Havane (1997 and 2006), Liverpool (1999), Berlin (2001), Sao Paulo (2002), Munster (2003), Istanbul (2003), Lyon (2000 and 2005), Venice (2005 and 2009) and has shown his work in museums around the world.
He had solo shows at the MACRO (Rome, 2004 and 2013), S.M.A.K. (Ghent, Belgium, 2004), MARTa Herford (Herford, Germany, 2005), Milton Keynes Gallery (Milton Keynes, UK, 2007), Malmö Konsthall (Malmö, Sweden, 2010), Mudam (Luxembourg, 2011), La Villette (Paris, France, 2012), KUB (Bregenz, Austria, 2014), Fowler Museum (Los Angeles, USA, 2014), the Serpentine Sackler Gallery (London, England, 2015), Bozar (Brussels, London, 2015), Musée de l’Homme (Paris, 2015) and CAC Malaga (Spain, 2015).

Contact : externetayou@pascalemarthinetayou.com

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