31 octobre – 20 novembre 2009
Dans mon brun a proposé,à la suite de sa première découverte de la ville de Douala, une lecture de la ville qui ressemble à beaucoup de métropoles, vue de l’extérieur, mais qui est sombre à l’intérieur et habité par des femmes démunies en combat permanent, sous les yeux d’observateurs internationaux et d’un public « voyeur« .
L’Espace doual’art a été occupée par plusieurs pièces conçues et disposées par Ato Malinda.
A l’extrémité gauche au fond de la salle, huit toiles de petit format interprétant des œuvres maîtresses de l’histoire de l’art occidental du XXème siècle, sont posées sur des chevalets, comme une série d’observateurs.
Le centre de la salle est occupé par un enclos rectangulaire d’échelle humaine, sorte de prison, dont les murs intérieurs sont garnis de tôles ondulées usagées et les façades extérieures revêtues de miroirs.
Le corps recouverts de motifs, peints par son jeune assistant Boris Nzebo, prolongeant sur sa peau ceux du tissu pagne qu’elle porte, l’artiste a lentement pénétré dans l’enclos, déversé de l’encre noire sur le sol. Puis, au son de la radio, elle s’est allongée dans la poussière noire avant d’entreprendre durant une demi heure un mouvement de roulement, allant d’une paroi à l’autre, laissant le public en apnée.
As an artist who uses my only true possession, my body, as a form of communication, I continue to explore the expectation of the audience in a gallery setting when they view a performance. This I do through repetitious motion.
And as a young artist who was born on this beautiful continent, I continue to ask myself who and what do I represent in this brown body that walks the earth ? Am I an artist first…or am I an African ? Or really, does it matter ? As a mere human being, what force is used to communicate that is non-verbal ?
Ato Malinda, Douala, the 30th October 2009
L’Espace doual’art est principalement ouvert aux travaux d’artistes visuels sélectionnés par la direction artistique de doual’art ou sur proposition de curateurs indépendants.
En moyenne 7 expositions sont produites chaque année. Y sont présentés les travaux les plus récents, les plus expérimentaux de créateurs contemporains du Cameroun et du reste du monde.